El proyecto de Annie Abrahams
establece una analogía entre nuestro cuerpo y el cuerpo informático. El
texto de Separation fue escrito por Annie durante su estancia en un
hospital en 2001. En él, la artista recomienda una serie de ejercicios a
los usuarios de la red, sin embargo para acceder a ellos hay que permitir
que la máquina tome las riendas. Si los ejercicios van dirigidos a paliar
los dolores provocados por la máquina de nada valen las prisas propias del
estrés que genera la misma máquina, así que si clickamos demasiado rápido
el programa se bloqueará o nos advertirá. Mediante consecutivos golpes de
ratón la artista conversa con la máquina (o tal vez la máquina con la
artista) y habla del dolor físico y de la fusión del cuerpo y del
ordenador. El proceso entonces se invierte, el usuario se convierte por
unos minutos en tecla, en simple golpe mecánico que genera energía, y las
palabras se hacen dedos que marcan los ritmos de la queja y de los
consejos. Separation incita a pensar en los márgenes que
separan (¿o será que unen?) al ser humano y a la máquina. La presencia del
cuerpo se hace sin duda más notable cuando existe dolor, sin embargo pese
a que las lesiones y dolores son muy habituales en los que pasan tiempo
conectados a la red, existe una tendencia de los usuarios a olvidarse de
su cuerpo ( justamente por esa posibilidad que permite Internet de
prescindir del mismo en la interacción a través de un interfaz). Actuar
siempre mediados por código que en sus diferentes variantes morfológicas
(e-mail, chat, datavatares, avatares, etc.) aleja al cuerpo y deja "el
alma sola", sin saber ya distinguir entre máquina y usuario.
Separation es una colaboración
con panoplie.org
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Separation
> Annie
Abrahams
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Le projet
d'Annie Abrahams crée une analogie entre notre corps et le corps
informatique.
Le texte de séparation a été écrit par Annie
durant son séjour à l'hôpital au cours de l'année
2001. Dans son oeuvre, l'artiste recommande une série d'exercices
à l'attention de l'utilisateur. Par contre pour y accéder
il faut laisser l'ordinateur prendre les commandes. Si les exercices sont
destinés à palier les douleurs provoqués par l'appareil,
ils sont sans commune mesure comparable au stress que génère
cette même machine, de sorte que lorsque l'on clique trop vite le
logiciel se bloque et nous prévient.
L'artiste dialogue avec l'ordinateur au travers du clic de la souris (Serai-ce
l'inverse ?). Il parle de douleur physique et de fusion du corps et de
la machine. Le processus s'inverse alors et l'utilisateur se transforme
en touches, en simples ondes mécaniques générant
de l'énergie, et les paroles se mutent en doigt marquant le rythme
des plaintes et des conseils.
Séparation pousse à rechercher les limites séparant
(ou unissant ?) l'être humain à l'ordinateur.
Le corps se fait plus présent lorsque la douleur existe. Toute
fois souffrances et lésions sont coutumières chez les gens
qui passent du temps sur le web, il s'y installe également une
tendance a oublier son corps ( du simple fait que sur la toile on agit
soi même au travers d'un
interface.)
Le fait d'agir au moyen de codes numérique permet de changer de
forme (e-mail, chat, database, avatar,...) et ainsi d'alléger la
présence du corps et révèle l'âme dans son
état le plus simple, jusqu'à ne plus pouvoir dissocier informatique
et utilisateur.
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